19 mars 2024

Y a t-il assez de restaurants Cacher pour les touristes juifs ?

Le marché israélien est certainement le bienvenu au Maroc et le déploiement de notre destination auprès de ce marché démontre la volonté des professionnels marocains à concevoir davantage des offres et packages convenables à ce segment de clientèle. Ils ont prouvé leurs ambitions en inaugurant une nouvelle ère aérienne, en participant au salon professionnel de Tel Aviv, en accueillant des éductours et des délégations israéliennes, etc.

Mais a-t-on vraiment balisé suffisamment de terrains pour favoriser le tourisme juif au Maroc ? Malheureusement pas tout à fait, surtout au niveau des points de restauration Cacher au nombre très restreint pour faire face à la demande, sinon inexistants dans les points de vente hôtels, si ce n’est que les unité disposant d’un restaurant cacher font appel à un traiteur juif de Casablanca qui en a, paraît-il, le monopole. Signalons, en passant, que seul l’hôtel Le Grand Mogador de la métropole dispose de l’unique restaurant cacher sous contrat avec ce traiteur. Normalement, Casablanca est une destination qui reçoit un flux massif de touristes et voyageurs juifs de partout dans le monde pour qu’elle ne dispose pas d’un nombre suffisant de restaurants cacher dans les établissements de la place. Au même titre que les autres villes fréquentés par la communauté juive pour du tourisme ou pèlerinage.

Si l’on fait un petit calcul simple, on s’aperçoit vite du manque à gagner. Les touristes juifs passent en moyenne 5 nuitées dans les hôtels marocains. Supposons que le Maroc en reçoit au plus bas 300.000 clients israéliens par an qui, au plus bas encore, mangent cacher au moins 3 fois pendant leur séjour. Ce qui représente 900.000 repas uniques environ sur un total de 1.500.000 nuitées annuelles.

Ce n’est quand même pas négligeable. Toutefois, la restauration cacher dans les unités hôtelières marocaines ne suit pas encore la cadence causant un manque à gagner très évident, profitant plus aux traiteurs qu’aux hôtels qui perçoivent un pourcentage minime et rien pour le Conseil de la communauté israélite du Maroc qui se trouve handicapée de fonds pour entretenir les lieux de culte eu subvenir aux frais internes quotidiens.

La sonnette d’alarme étant donnée pour rectifier le tir, des démarches ont été entreprises auprès du ministère du Tourisme ainsi qu’auprès de la FNIH. Pour l’instant, lesdites démarches seraient en bon chemin pour aboutir. 

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