19 avril 2024

Essaouira : 120 femmes au Trek des Gazelles pour la bonne cause

Avec plus de 120 femmes aux nationalités diverses participant au Trek des Gazelles, devenu un rendez-vous incontournable parmi les événements sportifs féminins, le top départ a été donné aujourd’hui vers 8 heures du matin à la plage d’Essaouira. Plus qu’un sport, il s’agit avant tout d’une aventure solidaire, accessible à toutes les femmes.

A l’opposé d’une course à la performance, ce défi sportif et personnel, sans esprit de compétition, est d’abord une formidable aventure humaine, une chaîne féminine et solidaire, et un voyage itinérant unique, six jours pour apprendre sur soi et les autres. Objectif : Marcher ensemble, s’engager dans la découverte et avec éthique, pour soutenir les enfants du Maroc et de France dans leur combat contre la maladie.

Outre financer du matériel médical, le transport des traitements et offrir aux familles et enfants les plus démunis face à la maladie des escapades et journées équestres, ce challenge collectif est une prise de conscience à 360°.

Le Trek des Gazelles, c’est un peu la promesse de faire du bien aux autres en se faisant plaisir.

« A l’unanimité, ce voyage itinérant a transformé chacune et chacun d’entre nous. Le Trek des Gazelles, c’est une grande famille au sein de l’équipe organisatrice, et de plus en plus au sein des participantes qui sont nombreuses à nous être fidèles. Ce sont la bienveillance et l’absence de discriminations qui font ici tomber les barrières. Salariées, entrepreneurs, retraitées, toutes marchent avec le plaisir de partager un peu plus qu’une aventure solidaire et des paysages : des rencontres authentiques, bien loin du contexte et des codes qui régissent le quotidien de chacune, un retour à l’essentiel pour une cause essentielle », déclare Mélanie Salgues, fondatrice et pionnière.

Au programme, figurent 3 étapes historiques myhiques et destinations authentiques :

Ouarzazate et les parfums de la vallée des Roses : Inauguré cette année, cet itinéraire perché à 2000 mètres d’altitude, permet de découvrir l’une des plus belles régions du sud Marocain : la vallée des Roses. Odorante, au pic de sa floraison à cette époque de l’année, et célébrant une variété d’une grande noblesse : celle de Damas, utilisée par les plus grands parfumeurs. Un parcours par ailleurs authentique puisqu’il guide les participantes à travers jardins suspendus, villages reculés et vieilles casbahs à l’architecture sublime. A la clé aussi, la rencontre de nombreux bergers de la région.

Au total, 4 jours de marche, 80 kilomètres parcourus pour s’immerger dans la civilisation berbère.

Essaouira et les embruns de la côte Atlantique : Sans dénivelé, cette itinérance le long de cette partie du littoral marocain est accessible aux plus nombreux. Au départ des plages de Essaouira, dans une ambiance de folklore et au milieu de festivités, direction le Cap Tafelney au sud, en suivant le sentier des douaniers qui promet une variété de paysages uniques : plages, forêt d’arganiers, dunes… Même diversité de cadres quand il s’agit de découvrir le bivouac du jour. Le plus spectaculaire ?

Celui dressé au sommet des falaises, avec pour unique berceuse le bruit de l’océan.

Zagora et tout l’or des dunes : Une aventure de bout en bout avec un campement installé dans la Palmeraie dès le premier soir… et parce que « le désert, ça se mérite », il faut dès le lendemain gravir la montagne pour enfin rejoindre les vastes étendus, fouler le sable rougeoyant en direction du Lac Iriki. Trois jours de marche dans le sable non loin des dunes de Chegaga, et la satisfaction de s’être dépassé avec cette marche peut-être un peu plus « sportive ». Ensemble, on y gagne un peu de l’apprentissage du désert : écouter le silence, ressentir les énergies invisibles, apprivoiser les lumières… on revient plus forte, jamais la même.

Soucieuse de l’impact d’un tel évènement sur l’environnement et bien consciente des nouveaux enjeux climatiques, Mélanie Salgues a choisi de faire de ce challenge un exemple et une occasion supplémentaire d’oeuvrer avec bon sens.

Impact minimum des bivouacs, sensibiliser chacune sur l’économie de l’eau et au tri des déchets, réduction drastique de l’utilisation des plastiques, distribution de ressources et emploi prioritaire des populations locales, respect des sites… et un peu plus encore, dans le sens de la planète : en poussant notamment sa responsabilité sociale et environnementale jusqu’à diagnostiquer cette année le bilan carbone exact de l’opération, avant de mettre en place toute une stratégie de baisse de l‘empreinte.

D’ailleurs, depuis 2021, le Trek des Gazelles est officiellement sélectionné pour participer à la Convention des Entreprises pour le Climat.

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