A propos du CA de la CNT du 09 décembre

Le Conseil d’Administration de la CNT, tenu dans la matinée du vendredi 9 décembre au Movenpick Casablanca, aura permis aux membres présents d’assister à un déroulé décontracté des travaux, bien que la séance aura pris presque 3 heures, durant lesquelles le PV du Conseil d’Administration du 27 juillet dernier a été approuvé ainsi que le rapport d’activité de la CNT durant 2022.

Le CA du 09 décembre est certainement l’ultime conseil d’administration fin de crise touristique grave, pour repartir en symbiose et sur le bon pied dès 2023…

Bien entendu, plusieurs sujets ont été évoqués, faisant par ailleurs partie de l’ordre du jour, comme le sort de la feuille de route 2026-2030 élaborée par le ministère du Tourisme en concertation avec la CNT mais dont on ne parle même plus. Ce qui représente, selon l’ensemble de l’assistance, un hic dans le processus de développement du secteur et des affaires des opérateurs. Plusieurs autres questions d’égal intérêt ont été abordées mais dont le traitement mérite plus de temps que ne le permet la réunion du CA, ce qui a porté le Président Bentahar à proposer aux membres de formuler leurs remarques et suggestions par écrit avant de tenir séance prochaine.

Certes, des sujets prioritaires que certains administrateurs engagés espèrent voir aboutir dans le cadre d’une véritable synergie entre les membres du bureau exécutif où certaines fédérations de métiers demeurent toujours absentes, telles l’ANIT, la Flascam et la FNTT.

Malgré cette déconvenue, il faut quand même reconnaître que le Bureau de la CNT a assuré un excellent travail avec la Cgem durant la grande crise, même si certains secteurs sont restés absents. C’aurait été plus porteur si, entre temps, les Fédérations Régionales du Tourisme membres, représentant tous les secteurs d’activités touristiques par régions, avaient été mises en place et constituaient le maillon fort de la CNT, en termes de représentativité, d’efficacité et de lobbying. Pourtant, le projet de création des FRT faisait partie d’une stratégie globale, au même titre que la Haute Autorité du Tourisme, pour assurer un développement réaliste du secteur et de ceux qui l’exercent. Mais rien n’a été entamé dans ce sens malgré les assurances mielleuses de l’Etat. Mirage illusoire ! En fait : Aucune volonté politique réelle de déblocage et d’émancipation… Justement, c’est ce statu quo qui devrait mener la communauté professionnelle à penser organiser un forum national de débat ou congrès des professionnels marocains pour plus d’intérêt dans une dynamique réaliste…

Le CA de ce vendredi aura, également, permis de désigner Mme Imane Rmili, Présidente de la Fédération Nationale des Restaurateurs Touristiques, en tant que nouvelle vice-présidente de la CNT aux côtés de Lahcen Zelmat, en lieu et place continue de Alaoui binôme de Bentahar, absent des radars depuis de longs mois. Le choix est, de l’avis de tous les participants est judicieux, considération prise du dynamisme dont Mme Rmili a fait preuve et sa présence constante dans toutes les rencontres de la CNT et sa disposition associative permanente à s’impliquer dans tout ce qui a trait au secteur. Un bon poit qui milite en sa faveur augurant du bon rendu dans les missions qui l’attendent désormais…