(Abdelhamid Addou, Président Directeur Général de la Royal Air Maroc, est notre invité pour la nouvelle édition de septembre des « Mardis du Tourisme » pour apporter de nouveaux éclairages du positionnement de la compagnie nationale et ses horizons de développement…)
En pleine tourmente aérienne mondiale, dont récemment celle de la débâcle de Aigle Azur bloquant 13.000 passagers et qui cherche preneur, ou encore la grève des pilotes de British Airways, le plus grave incident du genre dans l’histoire de la compagnie bloquant quant à elle 100.000 passagers, sans parler des grèves à répétition chez Ryanair, Transavia, etc, comment se comporte la RAM ? Quel est son avenir ? Se développera t-elle conformément à ses ambitions ?
A l’heure où certaines compagnies aériennes africaines connaissent un remarquable essor par de la conquête de nouveaux territoires et la croissance de leurs flottes, la compagnie nationale gère l’existant avec les moyens de bord mais n’hésite pas à ouvrir de nouvelles lignes, confortée par sa stratégie de développement touristique, malgré qu’elle évolue dans un contexte mondial difficile marqué par une recrudescence aérienne internationale dont elle ne peut pas s’extraire.
Actuellement, la RAM cherche plus de visibilité pour plus de compétitivité à travers un 2ème contrat-programme avec l’Etat, consistant principalement à doubler sa flotte. Comptant déjà 400 destinations desservies et 100 liaisons directes dont 80 avec des aéroports internationaux, elle ambitionne également de perfectionner ses prestations conformément aux normes internationales les plus strictes, pour être au rendez-vous avec les exigences du groupement Oneworld qu’elle va rejoindre.
Des ambitions qu’elle note dans son contrat-programme. Mais comment la compagnie nationale en imagine la faisabilité ? Sacrifierait-elle des demandes pour en obtenir d’autres plus capitales pour sa pérennité ? Quels sont les avantages que la RAM peut tirer de l’approbation de son contrat-programme ainsi que ses incidences sur le tourisme au Maroc ? Quels seraient les plans B et C si toutefois le contrat-programme n’est pas accepté dans sa totalité ? Quels seraient les scénarios d’avenir ? Comment la RAM compte t-elle préserver ses acquis sur l’Afrique face à l’émergence en force d’autres compagnies du continent ? Parviendra t-elle à garder son équilibre financier déjà fragilisé afin de tirer son épingle du jeu ? Comment ? Le rapport de la Cour des comptes plaidant pour la mise en place urgente du contrat-programme trouvera t-il entendeur ? Quelles sont les répercussions réelles des partenariats des Régions conclus avec des compagnies privées subventionnées pour des lignes internes au détriment de la compagnie nationale ?
Autant de questions et d’autres que notre invité Abdelhamid Addou, PDG de la RAM, essaiera de répondre et de jeter la lumière sur les interrogations des intervenants de la salle, le mardi 17 septembre à 18h30 au Sofitel Casablanca Tour Blanche.