Avec l’énergie du désespoir, les hôteliers, engagés dans les fêtes de fin d’année, auront à composer avec le minimum possible de sauvetage s’il s’en trouve. Quelques établissements de Marrakech et du désert d’Agafay ont mis les petits plats dans les grands pour célébrer la nouvelle année et beaucoup investi en achats et victuailles, même du foie gras. Plouf, la sentence est tombée comme un couperet sur leur tête : pas de fêtes, sinon en demi-teine, or une fête a besoin d’être fêtée pas en sursis ! Il faut dire que, pour fêter 2015, les hôteliers n’étaient pas très enthousiastes au départ, malgré les offres alléchantes de leurs packages. Peu de réservations ont été enregistrées pour aussitôt être annulées, particulièrement à Marrakech qui accuse une perte énorme et un abattement extrême.
Déjà le peu d’engouement des marocains pour fêter le nouvel an hors de chez eux, sans parler du spectre du Corona, a été peu tentant cette année, au même titre que l’achat des cadeaux et victuailles qui a connu une nette régression par rapport à l’an passé, bien que les abattements ^promotionnels ont atteint des tarifs de moins 50% pour les grandes marques.
Des vœux ? Que 2021 soit débarrassée de Covid, que l’envie du voyage aboutisse, qu’elle soit propice à tous les consensus professionnels avec, pour unique mise, la bonne santé des marocains, du produit Maroc et son image!