Tout au long de 2020, année désormais maudite du calendrier, le coup de gueule des professionnels s’est fait persistant contre le manque d’intérêt accordé par le Gouvernement au secteur du tourisme. Un coup de gueule qui en dit long sur leurs inquiétude quant à « l’exercice » de la gouvernance dans le tourisme alors que la crise s’est bien installée juste après la déclaration du Covid et n’ont pas hésité pas à le qualifier, par canaux interposé, comme un bateau ivre qui va à la dérive, si le gouvernail tarde à être mis sur le bon cap. On assiste à un saignement à blanc du tissu associatif et une fuite à l’avant au moment où la solidarité de tous est requise pour lutter contre le mal.
La conjoncture est pourtant un vaste chantier pour se solidariser, fédérer les troupes sous un même toit, l’objectif final étant de se serrer les coudes pour échafauder les solutions idoines aux problèmes qui perturbent actuellement la profession et la dégénérescence de ses précieuses ressources humaines. Les dossiers épineux ressurgis avec l’avènement Covid sont nombreux et se situent à plusieurs niveaux : fiscalité, impayés, négociations sociales niveau entreprises touristiques, le problème de la caution Iata, la révision des cahiers des charges, etc.