Il y a quelques jours, l’ARIH Casablanca-Settat se réunissait fairplay à l’hôtel Movenpick Casablanca pour se remettre au goût du jour avec les décisions gouvernementales et leur impact sur les structures d’hébergement de cette vaste région tournant au ralenti. Impact, de l’avis de tous, plutôt négatif qui se ressent par un très faible taux de nuitées comme au niveau des points de vente fonctionnant au compte-gouttes. Une défaveur qui n’arrange en rien le business de la destination où le tourisme d’affaires représente le plus gros du chiffre d’affaires, mis cependant à rude épreuve à cause de la fermeture des frontières.
S’ajoute cela, le mécanisme complexe d’attribution de l’indemnité Covid que la plupart des hôteliers casablancais n’arrivent pas à en assimiler l’exécution sans tomber dans des pièges sanctionnés par la loi. De plus, certains hôteliers se sont plaints du manque de souplesse de la Lydec dans le traitement de leurs dossiers alors que leurs unités se trouvent en mauvaise posture financière n’arrivant pas à joindre les deux bouts.
Des interrogations légitimes que Mohammed Saouti, Président de l’ARIH Casablanca-Settat et Abdelaziz Samim, Directeur de la FNIH, ont appréhendé dans leur juste mesure en apportant les éclairages qu’il faudrait suivant les recommandations explicatives de la FNIH en conformité avec les textes juridiques en vigueur. A remarquer surtout l’esprit partant du Président de l’ARIH pour taper à toutes les portes des administrations et services concernés pour apporter les réponses qu’il faudrait, quitte à ce que des commissions soient constituées pour mener les missions à bon port auprès qui de droit.
Proposition que le collectif hôtelier présent appréhenda avec soulagement en réitérant sa confiance dans les instances élues de l’association, appelée à se réunir autour d’un déjeuner à l’hôtel Onomo Casablanca City Center, aujourd’hui même mardi 25 janvier. Certainement, le point sera focalisé sur les mesures de soutien adoptées par le Gouvernement en faveur du secteur hôtelier et ce que la région Casablanca-Settat peut en espérer. Mesures que la plupart accueillent avec prudence vu qu’elles vont plutôt bénéficier, semble t-il, aux grandes unités, ce qui porte certains à les qualifier en tant que mesurettes qui vont laisser le gros du parc hôteliers sur sa faim.
A suivre…