Rédacteur 
Bien que la décision de rouvrir ses frontières à partir de lundi prochain soit bien accueillie par les marchés traditionnels du Maroc et les compagnies aériennes partenaires, ces derniers demeurent toujours sur leur faim. Les conditions d’accès au territoire tardent toujours à être communiquées, alors que les choses deviennent plus simples partout dans le monde. Pas la peine d’être trop inventifs qu’il n’en faut et, du coup, casser cette dynamique retrouvée enfin chez les professionnels à cause de cette lenteur qui fait craindre le pire à force d’être interprétée avec scepticisme. Peut-être que ces «conditions» sont en discussion pour accord final, mais jusqu’à quand ? Pourquoi tout ce suspens macho-cruel et de mauvais goût à la fin? Malin plaisir à vouloir faire languir encore et encore ces professionnels meurtris chez qui l’espoir ne tient plus qu’à un fil. Ne le coupez-pas, s’il vous plaît!
Le Gouvernement gagnerait à faire preuve d’inspiration et combler ces lacunes qu’il a cumulées en termes de gestion touristique de la crise, en s’alignant sur ce qui est en train de se faire dans le monde en mettant plus ou moins un terme aux restrictions du voyage, tel que recommandé par l’OMS, l’OMT et les grandes nations touristiques qui ont fini par libérer leurs frontières malgré les forts taux d’infection qu’ils enregistrent chaque 24 heures.
La situation sanitaire au Maroc, loin d’être alarmante qu’elle ne l’est dans les pays affranchis, devrait porter le Gouvernement à jouer le jeu, permettre à cet espoir naissant sur la réactivation de l’économie touristique marocaine aboutir dans la réalité. Pourvu que l’annonce des conditions d’accès au territoire ne tarde pas trop et qu’elles ne soient pas dures, juste à l’image de ce qui se fait ailleurs, sans case des marchés ni listage contraignants.
Nos partenaires attendent, nos visiteurs le souhaitent et les compagnies aériennes tournent déjà les moteurs. Ne les décevons pas !
A vous !
