Seul dans la course aux présidentielles de l’ARAVCS, Khalid Benazzouz briguera certainement un nouveau mandat à la tête des voyagistes de la région Casablanca-Settat, lors de l’assemblée générale élective prévue l’après-midi du 24 mars à l’hôtel Farah Casablanca.
Tout porte à penser qu’il n’y aura pas de candidat surprise, vu que les délais statutaires de dépôt des candidatures ont été bien respectés et aucun candidat n’a déposé son dossier ni à temps ni trop tard, exceptée la candidature du Président sortant Khalid Benazzouz. Pourtant, l’association régionale de Casablanca-Settat a beaucoup de mérite, regroupe un ensemble de voyagistes majeurs au niveau national, pour qu’ils ne s’impliquent pas, qu’il y ait un tel désintéressement de recherche représentative traduite par l’entrée de plusieurs candidatures dans la course.
Peut-être que cette inaction est due au profond malaise général qui ronge les rangs de la profession matérialisé par la désunion et des éclatements avérés par ci et par là, portant un sacré coup au moral des voyagistes de plus en plus hantés par la désertion de l’action associative. Or, la conjoncture morose ayant prévalu durant deux années successives de disette implique plutôt un resserrement des rangs dans la collectivité régionale et nationale pour faire face aux défis de l’heure et ceux durs à venir. Du reste, c’est archi-connu pour que l’on s’étale là-dessus.
Certainement aussi, que les opérateurs voyagistes de Casablanca-Settat ont été pleinement satisfaits du rendu de Benazzouz durant son actuel mandat, à tel point qu’aucun n’a déposé de candidature concurrente.
Qu’on l’admette ou non, Khalid Benazzouz s’est bien acquitté de son premier mandat, parfois dans des terrains minés décourageants. Il a su résister et supporter les humeurs. Qu’on l’admette ou pas, il a démontré que l’habit associatif lui va bien, en militant comme il pouvait pour l’intérêt des voyagistes de la région et même au niveau national en bataillant pour la cause de la FNAAVM auprès de l’administration de tutelle et les principaux partenaires, tel la RAM.
En se représentant, il se dit investi du même courage et de la même niaque à l’œuvre, à condition que le collectif voyagiste de la région partage les mêmes convictions et le même chemin vers des lendemains meilleurs.
N’est-ce pas l’objectif recherché ?