Entre maisons d’hôtes, villas, fermes écologiques et pédagogiques, écolodges, clubs d’équitation et parcs d’élevage à huitres, l’arrière-pays de la région Casablanca Settat foisonne de beaux projets touristiques. Pourtant, les investisseurs touristiques de la campagne pâtissent de plusieurs problèmes. Les lourdeurs administratives empêchent l’obtention d’autorisation afin d’exploiter un hébergement touristique en zone rurale. Certains attendent ce précieux sésame depuis des années. D’autres ont lancé des procédures judiciaires alors qu’une bonne partie des investisseurs préfère travailler quand même en attendant un déblocage providentiel de la situation. En tout cas, de grands investissements sont consentis que ce soit pour des constructions d’hébergements, de piscines, de salles de conférences ou encore d’espaces de jeu en plein air… visant à attirer une clientèle venue de Casablanca, Mohammedia ou même de l’étranger. Bureaucratie, corruption, indifférences des autorités… Les raisons du retard des autorisations sont diverses. Mais le problème est unique. Les promoteurs touristiques s’interrogent encore. Quand est-ce qu’ils pourraient apercevoir le bout du tunnel?
Wiam Markhouss