Une très bonne chose que la créativité chez les jeunes soit mise à l’avant dans l’agenda socio-culturel de la Commune de la ville de Casablanca, à travers le concours «Ath’Art», qu’elle organise du 08 mars 2022 au 20 mai 2022. C’est aussi un devoir de mémoire auquel elle se livre, en polarisant ce concours sur la créativité par texte, image, audio ou vidéos au service du patrimoine casablancais.
Pour ce faire, quoi de mieux représentatif qu’un créateur et entrepreneur culturel, qu’il soit habitant de Casablanca ou casablancais d’origine installés ailleurs, MRE ayant des attaches avec Casablanca, étrangers nourrissant un intérêt pour Casablanca.
«À travers Ath’Art, chaque casablancais pourra exprimer sa perception du patrimoine de sa ville de cœur. Les idées de projets proposées devront être articulées autour de la thématique centrale du patrimoine culturel à laquelle peuvent être associés d’autres thématiques comme l’environnement et la mobilité. Elles doivent ainsi contribuer à valoriser le patrimoine culturel et naturel de Casablanca dans toutes ses composantes matériels et immatériels », pouvait-on lire dans le communiqué publié en ce sens.
Soit. Tout le mérite revient aux concepteurs de l’idée qui ouvre grande la parenthèse à la créa libre, où tout citoyen casablancais aura le loisir d’imaginer sa ville, de quel côté il la perçoit et comme elle devrait être. Bien sûr, ce sera assurément une belle fusion par travaux interposés, où l’imagination épouse l’imaginaire.
L’originalité des travaux en concours permettra certainement d’apporter de nouveaux regards sur le vécu urbain de la métropole. Rendre plus vivants des vestiges casablancais du passé comme l’Eglise du Sacré Cœur bâtie en 1930. Ayant fait son temps depuis plus de 90 ans, cet espace bien positionné en termes de structure, gagnerait à donner la main à une autre structure, sans en altérer le charme, à portée civilisationnelle universelle, d’interaction culturelle entre les peuples, comme la mise sur pied de « La Fondation du Monde Africain et Occidental pour le Rayonnement International de la Culture ». Pourquoi pas ? Une sorte réceptacle culturel où chaque pays sera le bienvenu, au nom de la culture et de l’amitié entre les peuples. Une structure qui tournerait toute l’année avec des plannings élaborés à l’avance et des réservations bien établies. Tout autour du concept, se tisseraient différentes rencontres de la culture, de l’art, de la musique, du théâtre, etc.