Le palais d’hôtes La Clé d’Or Marrakech était en fête, la soirée du vendredi 1er juillet à l’occasion de son inauguration officielle. Déjà dans la ruelle tapissée menant à cette demeure de charme, on s’est fait une idée ce qui nous attendait une fois la grande porte franchie, comme s’il s’agissait d’une autre dimension où la notion du temps et de l’espace cèdent allègrement la place à de la magie.
Magie de l’accueil. Que de sourires accompagnent votre pèlerinage depuis l’entrée jusqu’à votre prise en charge, après dégustation de la collation d’habitude réservée aux personnalités de prestige, dattes de qualité et du lait frais bio, solennellement servies par de belles personnes habillées à la traditionnelle, dans une ambiance glamour minutieusement mise en scène où chaque détail est vraiment à sa place. Sublimée par une lumière comme sortie d’un conte des mille et une nuits distillée par les lustres en cuivre dessinés par le maître-artisan. En levant les yeux pour localiser la source lumineuse, on a le souffle coupé devant la majesté du lustre central géant pesant aisément les 140 kilos suspendu avec goût et scintillant de mille feux. Il rappelle ceux des églises gothiques, incarnation en hauteur paix dans l’âme dans le recueillement. Seulement ici à Riad La Clé d’Or, l’imagination investie dans la conception du lustre géant a gagné en beauté, conquérant les cœurs des invités et l’admiration des curieux. Cette interaction du beau avec l’espace d’accueil a visiblement favorisé une sorte de communion spontanée entre invités et personnalités du domaine du tourisme, des arts et de la culture, de l’artisanat, des affaires, de l’administration, de l’autorité locale, de la production durable, etc. Une mixité que le maître de céans, Mohammed Lotfi, a tenu à ce qu’elle soit de la partie dans le prestige bien sûr et l’humilité surtout. Résultat : l’alchimie a bien opéré même à la terrasse, au bar-restaurant l’Atlas Sky, sous un ciel étoilé et où la vue se perd à l’horizon sur les jardins de l’Agdal avec, au loin, les montagnes de l’Atlas qui se dessinent comme dans une toile d’un artiste passionné.
Ici, les équipes de la restauration ont mis les petits plats dans les grands pour donner à la soirée un goût réussi de fête gastronomique pleine de couleurs : petits fours savoureux, plats variés et riches, plusieurs buffets pour boissons et jus, etc. Sur les tables hautes trônaient bouquets de fleurs où l’éclairage par bougies à cire d’abeille authentiques ajoutaient à la magie des lieux, le tout agrémenté par une musique d’ambiance feutrée. Etape ultime de la soirée, la restauration bon-enfant au restaurant l’Atlas Sky ressemblait à une escapade hors du temps où partage et convivialité étaient les mots d’ordre. Le service était excellent et réactif au quart de tour.
Rien à dire, une soirée comme on fait de mieux pour le grand plaisir des invités du palais…