-Désigné « pays à l’honneur » de la 44ème édition de l’IFTM par les organisateurs français, le Maroc aura fait pâle figure pour honorer cette distinction, réconfortante pourtant pour la reprise touristique du Maroc, l’attachement manifeste des voyagistes français et la prééminence de l’économie touristique entre les deux pays qui ne peut être ébranlée par des calculs politiques éphémères appelés à disparaître un jour ou l’autre. Si le courant diplomatique ne passe, pour le moment, pas tellement entre les deux partenaires de longue date, la faille laissée par l’absence de responsables administratifs marocains à la cérémonie d’hommage semble préjudiciable pour notre destination. A l’heure, où dans l’hexagone, la diplomatie était bien présente et indiscrète dans des rencontres économiques officielles. Comment l’expliquer ? La distinction du Maroc, en termes d’économie touristique, ne compte t-elle vraiment pas pour le Gouvernement ? Bizarre !
Mais il y a tout de même de quoi être réconforté. A en croire plusieurs opérateurs marocains présents au salon, la plupart auraient conclu de nouveaux contrats business. Comme quoi, la confiance « marché français » « destination Maroc » est toujours d’actualité, crise politique ou pas.
-L’agencement de certains stands régionaux échappait à une logistique logique. Résultat : un fourre-tout hétéroclite où les CRTs ne s’étaient pas retrouvés pour faire correctement leur promo et présentations. Certains, bien en vue, se sont même trouvés acculés par rangée en queue de peloton. Il aurait été, par exemple, raisonnable d’arranger les stands régionaux selon le classement des destinations.
Souvent, des problèmes techniques auraient survenu quand des CRTs voulaient faire des projections écran des capsules vidéo financées par l’Onmt relatives à leurs destinations. Or, les formats de fichiers n’étaient pas pris en charge. A qui la faute ? Pourquoi n’y avait-il pas eu au préalable diffusion d’une notre à ce sujet pour que les CRTs prennent leurs dispositions à l’avance et ainsi éviter le panne et le ridicule ?
-Très peu de communication que d’ordinaire. Si la com touristique passe pour être la base du marketing dans le secteur, l’édition IFTM 2022 est la plus pauvre de toutes niveau Maroc. En effet, les infos étaient distillées au compte-gouttes à travers les réseaux sociaux, si ce n’est des photos d’exposants tout sourire.