La jeune association Salam Lekoulam, qui milite dans un contexte judéo-marocain pur, s’acquitte finalement pas mal de ses engagements de rapprocher les cultures, de donner corps aux principes de la tolérance et de pérenniser le dialogue de paix entre jeunes et moins jeunes. Grâce à un sens de volontariat admirable au service de la bonne cause, elle a su s’entourer d’une équipe besogneuse et infatigable pour être au rendez-vous de sa mission d’une belle manière.
Multipliant les rencontres culturelles et artistiques marquées par la transparence et davantage d’ambitions de co-construction, elle vient d’organiser, le 29 septembre au Kenzi Tower Hotel de Casablanca, une conférence animée par le philosophe et écrivain Driss Jaydane. Une rencontre inaugurale de son cycle de conférences au nom évocateur « 3la Slama », s’inscrivant dans l’objectif d’unir les « compétences, les talents et surtout les volontés pour permettre aux Marocains, en particulier les jeunes, de découvrir et de se réapproprier leur histoire et leur identité ».
L’invité de cette conférence Driss Jaydane a interagi avec la salle autour de « Tamaghrabit », concept qui constitue « notre culture, notre civilisation, notre rapport au Maroc juif », sachant que notre culture musulmane englobe historiquement un certain nombre de cultures dont celle juive bien ancrée dans notre identité marocaine et avec laquelle nous partageons une mémoire commune indissociable.
L’association Salam Lekoulam donne rendez-vous à Essaouira pour la prochaine rencontre de son cycle de conférences « 3la Slama ». Le choix de cette destination est emblématique, vu qu’Essaouira est une ville emblématique du vivre-ensemble, de la tolérance et de la paix, au-delà de son caractère de carrefour culturel et historique…