mustapha amal 
Selon le rapport 2023 sur les villes mondiales « Kearney » publié hier jeudi, la Casablanca a dégringolé à la 105e place, perdant ainsi 4 places par rapport à l’année dernière, où elle se positionnait au 101e rang parmi les 156 villes classées à travers différents continents, établie par la fondation américaine « Kearney ».
En plus de Casablanca, la liste pour l’Afrique du Nord incluait Tunis, classée 114e, tandis que les autres villes du Maghreb étaient absentes.
À noter que la nomination de Mohammed Mhidiya par Sa Majesté en tant que nouveau wali de la région de Casablanca-Settat et gouverneur de Casablanca la semaine dernière reflète, selon les observateurs, la volonté du roi de stimuler le développement de la ville face à ses problèmes et projets en suspens.
Le classement de la fondation « Kearney » repose sur plusieurs critères, notamment la capacité des villes à attirer et retenir les flux mondiaux de capitaux, de personnes et d’idées, ainsi que leur expérience culturelle et leur participation politique.
La liste a été dominée par New York aux États-Unis, conservant sa position de premier plan depuis 2018, suivie de Londres et de Paris respectivement en deuxième et troisième positions.
Parmi les villes des pays arabes, Dubaï aux Émirats arabes unis a pris la tête de la liste des meilleures villes, se classant au 23e rang mondial, malgré une légère baisse par rapport au classement de 2022, tandis que Doha au Qatar a progressé de sept places pour se hisser à la 50e place. Le Caire et Riyad se sont respectivement classées 60e et 61e.
À noter que plusieurs villes dans des pays en proie à des troubles de sécurité et politiques ont devancé Casablanca, à l’instar de Kiev, la capitale ukrainienne, qui a grimpé à la 92e place, gagnant deux places par rapport au classement actuel. Plusieurs villes africaines ont également surpassé le cœur économique du royaume, notamment Le Cap en Afrique du Sud à la 84e place, Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, au 95e rang, et Abidjan en Côte d’Ivoire au 99e rang.
