Cet été, les estivants ont été amusés par l’apparition d’orques et baleines au large de la Méditerranée et au sur du Maroc, sur le littoral qui va jusqu’à Agadir. Une première de voir ces immenses forces de la nature sur les côtes marocaines, particulièrement dans le détroit de Gibraltar près de Tange et Mdiq, attirant l’attention des scientifiques et des plaisanciers. Ces majestueux cétacés sont observés alors qu’ils suivent très probablement la migration du thon rouge, leur proie favorite. Cependant, des incidents récents ont soulevé des préoccupations, avec des orques montrant des comportements agressifs envers les bateaux, provoquant des dommages significatifs. Ceci nuirait-il réellement au tourisme balnéaire ?
Bien que ces interactions soient souvent attribuées à l’ennui et à la curiosité des orques, elles ont un impact direct sur le tourisme maritime local. Des incidents tels que le récent naufrage d’un yacht de tourisme ont exacerbé les inquiétudes parmi les plaisanciers et les opérateurs touristiques. Malgré l’absence d’attaques mortelles enregistrées contre les humains, la perception de danger créée par ces événements pourrait dissuader peut-être les touristes de naviguer dans cette région, affectant ainsi l’industrie maritime locale.
Les experts soulignent que les orques, dotés d’une intelligence remarquable, pourraient considérer les gouvernails des bateaux comme des objets de jeu après une période de pénurie alimentaire. Cette nouvelle dynamique, bien que fascinante du point de vue scientifique, soulève des défis pour la gestion du tourisme et la sécurité en mer, au même titre que les jet-ski fous. Les autorités marocaines et les chercheurs travaillent de concert pour comprendre et gérer ces interactions complexes, tout en assurant la sécurité des navigateurs et en préservant l’écosystème marin.
Entre nous, c’est assez minime pour en faire tout un tollé !