L’Association Régionale de l’Industrie Hôtelière de l’Oriental persiste et signe : non au modèle adopté par la SMIT dans les critères requis pour bénéficier de la subvention accordée par l’Etat aux structures d’hébergement touristique, critères de choix inapplicable aux unités de l’Oriental dont le taux moyen d’occupation avoisine à peine les 10%.
Jusqu’ici, l’ARIH de l’Oriental campe sur ses positions, soutenue par le CRT régional, présidé par Youssef Zaki. Ce dernier avoue avoir déployé toutes les procédures d’usage auprès de la SMIT et du ministère du Tourisme pour obtenir gain de cause, en expliquant le cas très particulier de l’hébergement touristique spécifique à la région pour trouver des solutions adaptées où les hôteliers de la région puissent se retrouver et non plus demeurer hors jeu.
Peut-être que l’approche poursuivie par la SMIT au départ était précipitée et présentait des insuffisances désorientant l’objectif de la subvention du sens pour lequel elle a normalement été instaurée. D’ailleurs, celle-ci avait soulevé, dès son annonce, un tollé et des interrogations auprès des hôteliers du pays, lui valant même des réclamations de la Fnih auprès de la SMIT.
En effet, la Fédération avait même écrit, dans un courrier adressé au département de Barrakad, qu’elle a été surprise d’apprendre que le Cabinet « GO Consulting » mandaté par la SMIT compte organiser, sans concertation aucune avec les représentants de la profession (FNIH, ARIH, AIH), une série de réunions (Focus Group) avec quelques directeurs d’établissements d’hébergement touristique (10 à 12 par ville) dans cinq villes : Casablanca, Agadir, Tanger, Marrakech et Fez. Or, ces 5 destinations, prises pour modèle, ne peuvent être une copie conforme des modèles de l’Oriental ou de Drâa-Tafilalet, par exemple. La SMIT est bien placée pour le savoir pour l’ignorer.
Pour Youssef Zaki et le collectif hôtelier de la région, gagnés quand même toujours par de l’espoir, n’entendent pas baisser les bras pour obtenir gain de cause, malgré que leurs réclamations soient demeurées jusqu’ici lettre morte…
Les hôteliers de l’Oriental réclament justice