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Le 23 mars dernier, un bateau de croisières de la compagnie «Princess Cruise» arrivé des Etats-Unis avec 2000 passagers devait accoster à Casablanca. Il a été annulé et détourné vers la péninsule ibérique. Le 27 mars, un bateau de la compagnie MSC shipping avec 2900 passagers a, à son tour, subi le même sort. Prévu initialement le 5 avril au port de Casablanca, un bateau Costa Croisières de 2400 passagers italiens et européens est également été re-routé vers l’Espagne (Cadix ou Malaga) ou le Portugal. «Cela permettra aux espagnols de vendre des excursions aux croisiéristes. Au total, cette série d’annulation a fait perdre au Maroc entre 700.000 et 800.000 DH/escale», déclare M. Jalil Madih, président d’Alizés Travel. Mis en cause; l’exigence de tests PCR à l’arrivée pour les passagers et un protocole sanitaire pas encore mis en route.Les opérateurs espèrent que le ministère des affaires étrangères va prendre les choses en main pour débloquer la situation. Face à cette hémorragie du secteur des croisières au Maroc, des destinations telles que Malte ou Barcelone tirent leur épingle de ce juteux marché avec un million de passagers par an pour Malte et 6 à 7 millions de croisiéristes chaque année pour la capitale économique espagnole.
Wiam Markhouss
