Le premier Sommet mondial du tourisme des jeunes, une première extrêmement importante, s’est conclu par le lancement de l’Appel à l’action de Sorrente, une vision audacieuse et novatrice pour que les jeunes participent activement au redémarrage et à la croissance du tourisme en tant que pilier du développement durable et inclusif.
L’ Appel à l’action de Sorrente a été adopté le dernier jour du sommet historique, lors d’une simulation de l’Assemblée générale de l’OMT et signé par 120 participants de 57 pays et âgés de 12 à 18 ans. Il a été rédigé sur la base des discussions d’une série de webinaires où les jeunes participants ont appris et partagé leurs réflexions sur certains des problèmes clés auxquels le tourisme est actuellement confronté, parmi lesquels l’innovation et la numérisation, la pollution plastique et l’importance croissante du sport, de la culture et de la gastronomie pour les destinations. Le document va au-delà de la reconnaissance que la voix des jeunes doit être consultée dans l’élaboration des politiques et déclare plutôt que les jeunes doivent désormais participer activement à chaque étape du processus de prise de décision dans l’ensemble du secteur du tourisme.
Le texte final a été adopté avec 52 avis favorables lors de la simulation d’une Assemblée générale de l’OMT. La simulation de l’Assemblée générale s’est ouverte avec des interventions de haut niveau en personne et via des messages vidéo de Sa Sainteté le pape François, ministre italien du tourisme Massimo Garavaglia, secrétaire général de l’OMT Zurab Pololikashvili, ministre italien des affaires étrangères et de la coopération internationale Luigi Di Maio, italien Fabiana Dadone, ministre des Politiques de la jeunesse, et l’envoyée des Nations Unies pour la jeunesse Jayathma Wickramanayake.
Trois piliers sont inscrits dans l’ appel à l’action de Sorrente : les personnes, la planète et la prospérité . Pour les personnes, par exemple, les jeunes signataires appellent à la sauvegarde des droits de l’homme, en particulier des personnes handicapées, par le biais de stratégies et de politiques touristiques adéquates. Pour la planète, les enjeux du gaspillage alimentaire, de la pollution plastique, de l’atténuation du changement climatique et de la préservation de la biodiversité sont signalés. Enfin, pour la prospérité, la réduction de la pauvreté, la mise à niveau des compétences numériques et la création de plus d’opportunités d’emploi sont exprimées par les jeunes participants.
L’appel à l’action stipule que « les décideurs doivent responsabiliser les jeunes, leur donner la possibilité d’exprimer leurs préoccupations » tout en s’efforçant de « stimuler l’éducation pour garantir des voyageurs et des professionnels responsables ». Dans le même temps, il reconnaît l’importance historique du premier Sommet mondial du tourisme des jeunes et appelle l’OMT à organiser des sommets annuels et à travailler avec ses États membres sur des événements nationaux.