22 novembre 2024

Bienvenue aux MRE, mais après ?

Un total de 530.436 MRE auraient regagné le Maroc depuis le début de l’opération Marhaba 2022, sachant que le pic devra être atteint durant la semaine du mois d’août. Le transport maritime reste le 1er moyen utilisé par les MRE pour rejoindre le Maroc avec une part de 44% de l’ensemble du trafic, dont 65% assurés par le port Tanger Med. Les tarifs de la traversée ont évidemment augmenté, vu la flambée des prix du carburant et la haute saison oblige.

Au niveau des différents points d’accès maritimes, aériens et terrestres, le flux de cette année a enregistré une augmentation en termes d’arrivées de 10% par rapport à 2019.

Près de la moitié de ces flux aurait rejoint le Royaume par voie aérienne, la seconde moitié l’ayant fait par voie maritime. Le site d’accueil du Port Tanger Med reste le point d’accès privilégié des MRE avec 30% des arrivées.

Pour réussir l’opération de cette année, ils seraient plus d’un millier de personnes mobilisées et 20 sites d’accueil auraient été activés. 5 sites seraient répartis entre la France, l’Italie et l’Espagne, tandis que 15 sites nationaux se situent dans les ports, les aéroports et les aires de repos.

La plupart partent en famille pour passer leurs vacances, privilégiant les clubs qui affichent, pourtant, complet en pareille période de grandes vacances. Cela pose la problématique des stations du Plan Biladi qui accusent, pour la plupart, un grand retard dans leur réalisation. Or, cellesci ; du moins pour celles déjà existantes, sont dotées de structures adaptées au tourisme de famille avec des tarifs attrayants nexcédant pas les 400 DH par famille.

Autrement, peu de structures destinées au tourisme de famille sont mises à profit, tant pour les nationaux que pour les MRE. Et c’est archi-connu : le rush de marocains prenant d’assaut les clubs traduit cette vocation du marocain pour les voyages en famille.

Déjà, avec la station Mehdia (Kénitra), en plus de celles d’Ifrane et d’Agadir, l’offre intérieure aura atteint un volume appréciable : 4140 lits à Mehdia, 494 lits à Lunja Village et 178 suites et chalets à Al Arz à Ifrane opérationnelles. Celle de Sidi Abed a tout simplement été abandonnée par les Koweitiens, faute d’assainissement foncier.

Que faire alors, en attendant la solution miracle ? Il demeure une niche qui peut, peut-être, exploitée : On peut penser, par exemple, à puiser du côté des clubs de vacances sous le giron d’établissements publics qui, sous la bannière des œuvres sociales de leurs effectifs, sont peu rentabilisés, car restent fermés toute l’année, excepté pendant les vacances scolaires et les périodes de congés.

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