La communauté internationale du tourisme fête, demain mardi 27 septembre, la « Journée Mondiale du Tourisme » pour repenser le tourisme autrement. Bien entendu, plusieurs organismes privés ont programmé, à leur manière comment « fêter » cette mémorable date, dont le CRT Casablanca-Settat qui prévoit une rencontre où sont invités les professionnels de la région au Barcelo Anfa à partir de 17 heures..
Occasion opportune où la parole sera donnée à toutes les bonnes volontés professionnelles, opérateurs publics et privés intervenant dans le tourisme pour réfléchir ensemble sur les idées de développement adapté du tourisme dans la région. Bien sûr, les défis dans la destination sont majeurs pour assurer un développement pérenne et adéquat du tourisme, mais la volonté des professionnels du CRTCS de bien faire est tout aussi marquante par son militantisme.
C’est également une occasion pour le CRT Casablanca-Settat de démontrer sa solidarité avec l’élan de développement réel du Conseil de la Région de donner au secteur touristique dans la destination la part d’attention et de réalisations qu’elle mérite, à travers des infrastructures d’accompagnement ambitieuses contenues dans le PDRT. En même temps, une expression de solidarité avec l’action menée par la mairesse de Casablanca tendant à favoriser un meilleur environnement d’accueil, ainsi que l’ONDA toujours à cheval pour améliorer les espaces de l’aéroport Mohammed V dans la perspective d’accueillir davantage de passagers dans de meilleures conditions…
Vraisemblablement, l’option de célébrer la Journée Mondiale du Tourisme par la réunion des opérateurs pour réfléchir in situ sur les moyens à actionner et les blocages à éviter pour le développement du tourisme dans la région est une démarche appropriée qui coïncide avec le déroulement des ateliers professionnels préparatoires exigés par la feuille de route 2026-2030. Une sorte d’enrichissement bienvenu de contenu en faveur de la destination. Encore que l’intérêt de la rencontre réside, en plus qu’il réunit les professionnels autour du débat d’idées avant les actes, dans l’entame de rencontres professionnelles auxquelles le secteur a besoin plus que jamais, après l’enterrement des assises du tourisme et la disparition peu à peu du dialogue interprofessionnel remplacé par les discussions whatsapp et forums virtuels où les absents sont plus nombreux que les participants.
Justement, c’est ce type de rencontres de développement qui devraient devenir monnaie courante chez les CRTs et associations professionnelles régionales du tourisme pour être au rendez-vous du train à prendre pour le grand rendez-vous d’un congrès national du tourisme, où tous les CRTs du Royaume doivent être partie prenante avec les configurations administratives intervenant dans le secteur. Pourquoi pas ?