Les fortes chaleurs de ce mois d’août impliquent un redoublement de vigilance tant dans les structures d’hébergement touristique que dans les restaurants et autres qui, normalement, doivent s’entourer de toutes les précautions possibles pour éviter tout risque. Un malheur est vite arrivé, à Dieu ne plaise. Justement, l’investissement dans ce type de précaution, particulièrement dans les hôtels à capacités, exige d’abord une expertise appropriée qui peut aller jusqu’à 100.000 DH pour des unités 5 étoiles par exemple afin de garantir la sécurité et prévenir les désagréments à chaud. En même temps, il est préjudiciable pour un hôtel urbain qu’il ait pour voisinage immédiat des commerces à risque vendant, dans la promiscuité, des articles à forte inflammabilité et qui, à fortiori, ne disposent même pas d’extincteurs.
L’environnement immédiat d’un hôtel doit logiquement être protégé pour protéger la vie et biens des autres. C’est le rudiment de toute prétention à la qualité, avant même de tout plan de développement ou feuille de route. Bien entendu, les commissions de classement font leur boulot comme il faut lors de leurs tournées, mais l’exception de cet été trop chaud donne à réfléchir sur ce que prévoient les services officiels concernés. Y a t-il eu des mesures spécifiques dans ce sens ? On n’en sait rien. Peut-être rien du tout !
Mieux vaut prévenir que guérir.
A bon entendeur, salut !