Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a tenu une réunion d’importance le vendredi 24 mai à Rabat, avec trois intervenants majeurs: la RAM, l’ONCF et l’ONDA. L’objectif principal était d’affiner les derniers détails du dossier de candidature pour l’accueil de la Coupe du Monde de football en 2030, notamment en ce qui concerne le secteur du transport et de la mobilité.
Abdeljalil a souligné l’engagement ferme du Maroc à investir massivement dans les infrastructures de transport afin de répondre aux exigences logistiques et de mobilité que représente l’organisation d’un événement de cette envergure. Cette déclaration témoigne de la volonté du gouvernement marocain à placer le pays en pole position pour accueillir un événement sportif mondial majeur, tout en veillant à ce que les infrastructures de transport soient à la hauteur des attentes des participants et des spectateurs.
Certes, la réunion du 24 mai revêt une importance capitale dans le processus de préparation du dossier de candidature. En effet, le transport et la logistique sont des éléments essentiels dans l’évaluation de la candidature marocaine pour l’organisation d’un événement d’une telle envergure, en garantissant des déplacements fluides et sans accroc pour les équipes, les supporters et les officiels. C’est un critère déterminant évident.
Cependant, cette réunion n’est que le début d’un processus complexe et exigeant. Le Maroc doit non seulement s’assurer que ses infrastructures de transport existantes sont modernisées et adaptées aux besoins de l’événement, mais également envisager de nouveaux investissements pour renforcer son réseau de transport et améliorer la connectivité entre les différentes villes hôtes.
De plus, le timing de cette réunion est particulièrement stratégique, car les dirigeants des institutions concernées sont attendus à la chambre des conseillers ce lundi 27 mai pour participer à un atelier sur le tourisme et ses perspectives futures, en tenant compte de l’expérience récente du pays dans ce domaine. Cette convergence d’événements est de bon augure, car elle met en lumière la volonté du gouvernement à mobiliser toutes les ressources nécessaires pour positionner le Maroc comme une destination touristique de premier plan, capable d’accueillir des événements internationaux majeurs. Touchons du bois !