mustapha amal 
Le Doha Film Institute a récemment organisé une édition spéciale de son Ajyal Film Club à Tanger, au Maroc, du 20 au 22 septembre 2024, dans le cadre de l’Année de la Culture Qatar-Maroc. Cette initiative, en collaboration avec la Fondation Nuwah et Tanjaflam, visait à renforcer les liens culturels entre les deux pays tout en mettant à l’honneur la jeunesse marocaine passionnée par le cinéma.
Durant trois jours, le Ajyal Film Club a proposé une série de projections, d’ateliers et de master classes destinés aux jeunes âgés de 13 à 17 ans. Inspiré par l’Ajyal Film Festival, cet événement avait pour objectif d’initier les jeunes marocains à l’art cinématographique tout en les sensibilisant à des enjeux mondiaux. L’accent a été mis sur l’importance de l’éducation cinématographique comme moyen de réflexion critique et de dialogue interculturel.
Les jeunes participants ont ainsi eu l’opportunité d’assister à des discussions avec des experts de l’industrie cinématographique et à des ateliers pratiques les incitant à s’exprimer à travers le cinéma, que ce soit en tant que critiques ou en tant que futurs créateurs.
L’événement a débuté avec la projection de « We Have a Dream » (2023) de Pascal Plisson, qui suit l’histoire inspirante de plusieurs enfants de différentes régions du monde surmontant des obstacles personnels grâce à la résilience et à l’amour. La projection, suivie d’une discussion animée par des jurés du Ajyal Film Club, a permis aux jeunes de réfléchir aux thèmes d’inclusion et d’espoir.
D’autres films notables ont également été projetés, tels que « Saleem » (2023) de Cynthia Madanat Sharaiha, un long-métrage d’animation touchant sur le thème de la reconstruction après le déplacement, et « Scrapper » (2023) de Charlotte Regan, une comédie inventive sur les relations père-fille.
Fatma Hassan Alremaihi, Directrice Générale du Doha Film Institute, a souligné l’importance de cette initiative, affirmant que le Ajyal Film Club à Tanger avait pour mission de « célébrer la créativité et le potentiel des jeunes, tout en promouvant l’empathie, l’unité et la paix à travers le pouvoir du cinéma ».
Cette édition du Ajyal Film Club témoigne d’une volonté de construire des ponts culturels entre le Qatar et le Maroc, en particulier en investissant dans les nouvelles générations. Sheikha Hala Alkhalifa, Directrice Générale de la Fondation Nuwah, a exprimé la fierté de la Fondation d’avoir contribué à cet événement, qui a permis de « fournir aux jeunes des outils pour devenir des conteurs de demain ».
L’édition spéciale du Ajyal Film Club à Tanger a laissé une marque durable sur la communauté locale, notamment grâce à la participation active des jeunes. L’importance du cinéma en tant qu’outil de dialogue et d’échange a été mise en avant, et l’événement a permis de rapprocher deux cultures tout en favorisant la créativité et l’expression des jeunes générations.
Avec cette collaboration réussie entre le Doha Film Institute, la Fondation Nuwah et Tanjaflam, le Ajyal Film Club s’affirme comme un acteur clé dans la promotion des échanges interculturels à travers le cinéma.
