mustapha amal 
Certes, la Coupe du Monde 2030 est un événement sans précédent, tant par son format que par l’ampleur de sa répartition géographique. Co-organisée par l’Espagne, le Portugal et le Maroc, cette édition transcende les continents, mettant en lumière une diversité culturelle unique. Cependant, la réussite d’un tel événement repose en grande partie sur l’adéquation et la qualité des infrastructures hôtelières des villes hôtes, comme l’illustre le tableau ci-dessus, basé sur les évaluations officielles de la FIFA.
D’abord, l’Espagne, hôte principal, se distingue par la qualité globale de ses infrastructures. Les villes comme Madrid, Barcelone, Malaga et Las Palmas obtiennent un score parfait de 5/5, témoignant de leur capacité à accueillir un grand nombre de visiteurs. Séville, bien que légèrement en retrait avec 4.7/5, reste une destination touristique majeure. En revanche, des villes comme Bilbao (3.2/5) et Saint-Sébastien (2/5) nécessitent des investissements significatifs pour répondre aux exigences de la FIFA.
Ensuite, Lisbonne, capitale portugaise, atteint également un score parfait de 5/5, reflétant son statut de hub touristique et économique. Porto (4.5/5) s’inscrit également dans cette dynamique, même si des améliorations restent nécessaires pour atteindre les standards de Lisbonne.
Pour ce qui est de notre pays, le Maroc est incontestablement un pilier africain pour cet événement. Marrakech (4.6/5) et Agadir (4.5/5) bénéficient déjà de leur popularité en tant que destinations touristiques internationales. Cependant, Rabat (4.1/5) et surtout Tanger (2.2/5) nécessiteront donc des investissements majeurs pour améliorer leur attractivité et leur capacité d’accueil.
La route vers 2030 sera assurément exigeante, mais avec des investissements stratégiques et une planification rigoureuse, cet événement pourrait redéfinir les normes d’organisation des grands événements sportifs mondiaux au Maroc.
