Le 4 octobre 2025, la Fairmont Golf Cup Rabat fait son retour pour une troisième édition au cœur du Royal Golf Dar Es Salam, choix de lieu qui en dit long sur la stratégie de marque derrière l’événement. D’après un communiqué officiel du Fairmont La Marina Rabat-Salé, le tournoi est décrit comme « un rendez-vous où la passion du golf se mêle à l’art de recevoir signé Fairmont », avec « deux jours de swings, networking, déjeuners champêtres et soirées festives ».
Concrètement, ce choix territorial inscrit l’événement dans une histoire golfique tangible (les anciens lauréats et le statut du parcours), garantit un spectacle sportif exigeant (donc attractif pour la presse et les amateurs éclairés) et il offre, architecturalement et paysagèrement, une « scène » photographiable, atout non négligeable pour une stratégie de communication lifestyle.
Bien sûr, ce tournoi sert avant tout de levier d’aspiration pour l’établissement et son écosystème hébergement. Les 186 chambres, 27 suites, restaurants, rooftop et résidences sont, en effet, autant d’éléments conçus pour prolonger l’expérience golf par des moments gastronomiques, de spa et de networking. Le classement haut de gamme est confirmé par les packages proposés aux participants (ex. offres golf non-résidentielles à partir de MAD 4 350 pour deux jours incluant petits déjeuners, déjeuners champêtres et cocktail dînatoire), ce qui situe clairement l’événement dans une logique premium et segmentée.
Du reste, cette opération s’inscrit dans un cadre corporatif plus large du groupe Accor qui renforce depuis plusieurs années son portefeuille « Luxury & Lifestyle » et affiche une croissance soutenue de son réseau mondial, un contexte qui rend évidemment ces opérations locales utiles pour la visibilité de marque et la fidélisation clientèle internationale.
La Fairmont Golf Cup Rabat 2025 conforte par là l’identité d’hôtel-marque du Fairmont La Marina Rabat-Salé consistant à s’imposer de plus en plus le segment culturel et touristique de la capitale. Le mariage entre le parcours historique de Dar Es Salam et sa propre adresse hôtelière contemporaine est pertinent, car il offre un récit fort pour la presse lifestyle et les marchés de tourisme haut de gamme. Reste à transformer cette opération en un véritable moteur de valeur locale en impliquant davantage les acteurs économiques locaux comme les traiteurs, les artisans, les initiatives sportives jeunesse et, en même temps, la construction d’un calendrier d’activation qui dépassera la simple image d’un weekend de luxe. Dans un Rabat en plein regain d’attention touristique et d’investissements hôteliers, une telle stratégie, si elle est bien exécutée et davantage ancrée localement, peut multiplier ses retombées.




