Peut-être qu’il existe une autre alternative au tourisme de familles marocaines, en vacances estivales. Si l’on veut vraiment donner au tourisme intérieur toute l’attention qu’on prétend lui porter, il y a lieu d’investiguer d’autres voies de salut.
On peut penser, par exemple, à puiser du côté des clubs de vacances sous le giron d’établissements publics qui, sous la bannière des œuvres sociales de leurs effectifs, sont peu rentabilisés, car restent fermés toute l’année, excepté pendant les vacances scolaires et les périodes de congés. Par contre, les clubs appartenant aux groupes bancaires demeurent une alternative lointaine mais discutable dans un registre d’entreprise citoyenne !?
Quoiqu’il en soit, peut-être qu’il faudrait réfléchir à une formule équitable pour tous, en étudiant la possibilité d’admettre les employés à capacités financières moindres pour accéder, eux aussi, à ces clubs même s’ils ne dépendent pas du même établissement public, moyennant une somme locative à sa portée. Du coup, les clubs des dits établissements peuvent fonctionner toute l’année, en assurant une recette financière supplémentaire pour leur entretien et la stabilisation de la main d’œuvre qui y travaille.
Sans trop entrer dans les détails…
En attendant, il ne faudrait pas espérer grand chose du fameux projet des chèques voyages ou chèques vacances qui restent malheureusement au stade de projet sans corps, depuis que l’idée est lancée il y a plus d’une décennie de cela. Il semblerait que ni la Cgem ni le ministère du Tourisme n’ont pu parvenir à en concevoir l’opérationnalité…
Il faut passer à autre chose !