mustapha amal 
Samedi ernier, Marrakech a été au rendez-vous de son événement culturel et intellectuel, le colloque « 𝗕𝗮𝗵𝗷𝗮 », orchestré par le CRT Marrakech-Safi, avec le soutien de l’ONMT.
C’est au Radisson Blu Marrakech que le colloque a réuni Hamid Bentahar, président de la CNT et une pléiade de personnalités telles que Bachir Lakhdar, Mahmoud Slimane, Hanane Tahere, Yassir Yarji, Abdelghani Fennane, Karim El Achak, Abdelilah Meddich, Azizaitbensalah, et Mohamed Marfoq.
Mais qu’est-ce que « 𝗕𝗮𝗵𝗷𝗮 » incarne vraiment ? La « Bahja », c’est l’expression du vivre marocain, une sagacité méditerranéenne, une sagesse antique, une séance partagée d’expression culturelle. C’est une manifestation d’une patrie immémoriale vivante, une philosophie de vie et de mémoire collective, une pulsation de créativité culturelle et une pratique participative d’identité et de fierté à la marocaine.
Dans la lancée d’un paradigme de vivre, la Bahja transcende les étiquettes, une œuvre collective de diverses facettes. C’est un phénomène organique, une toile tissée par les voix et les esprits de Marrakech, une expression authentique de leur patrimoine, capturée par des mains expertes et des esprits éclairés.
C’est également une réponse à l’appel de la modernité, une tentative audacieuse d’intégrer les racines culturelles dans le tissu de l’avenir. La Bahja est une fenêtre ouverte sur la culture marrakchie, une exploration des traditions, un dialogue entre hier et demain, une passerelle vers une compréhension plus profonde de soi et de l’autre.
Bien sûr, la Bahja c’est bien plus qu’un concept abstrait. C’est une expérience sensorielle, une célébration vivante, un acte d’amour envers Marrakech.
Ce colloque a brillamment capturé l’essence de la Bahja, inscrivant une page mémorable dans l’histoire de la Ville Ocre.
