Le Sofitel Tour Blanche a opéré sa réorientation gastronomique identitaire et de bon aloi en lançant deux nouveaux restaurants à forte personnalité :
Min Koy et Brasserie Flâneur. Cette double ouverture est censée repositionner l’hôtel sur le segment du lifestyle haut de gamme, en jouant la carte d’une double sophistication culturelle et sensorielle finement calibrée.
L’introduction simultanée de Min Koy, restaurant d’inspiration japonaise, et de Brasserie Flâneur, dédié à l’art de vivre parisien revisité, constitue un mouvement d’une remarquable cohérence. Chacun de ces deux points de vente offre une expérience singulière, mais complémentaire : d’un côté, la rigueur apaisante du Japon, de l’autre, le raffinement désinvolte de la brasserie française bohème.
Cette dualité, savamment orchestrée, répond à une double attente du marché casablancais : celle d’une clientèle internationale en quête de dépaysement gastronomique différenciant et celle d’une clientèle locale avide de sophistication accessible, sans ostentation outre mesure.
Min Koy se caractérise immédiatement par son minimalisme architectural inspiré des minka, maisons japonaises traditionnelles en bois. L’ambiance est claire, épurée, presque contemplative. La cuisine s’inscrit dans l’esprit des izakaya, ces tavernes nippones modernes où la convivialité rencontre la délicatesse. Mais ici, la touche est d’auteur.
À la tête des cuisines, le Chef Federico Navarro Casupanan, artisan du goût et globe-culinaire, injecte une précision technique irréprochable dans chaque assiette. Sa trajectoire -de Four Seasons à Alila, en passant par les Maldives et Rabat- se lit dans sa capacité à fusionner élégance, discipline japonaise et sensibilité internationale. Ses sushis et sashimis flirtent avec l’exigence d’un omakase, tandis que les petits plats chauds évoquent une mémoire culinaire revisitée à chaque bouchée.

Le choix des cocktails signatures et des sets live discrets parachève l’expérience : comme si Min Koy cherche à imposer un silence de qualité.
À l’opposé de cette zenitude contrôlée, Brasserie Flâneur revendique son goût pour le détail narratif et l’éclectisme élégant. Son inspiration ? Les clubs londoniens, les maisons de villégiature françaises, l’esprit bohème chic. Avec ses alcôves intimistes et sa salle principale lumineuse, l’espace s’adapte aux usages du jour comme du soir, sans jamais se figer.
Le Chef Mohamed Abaragh, formé auprès d’icônes comme Alain Ducasse et Fabrice Vulin, y exprime une cuisine libre et raffinée. Sa participation remarquée au World Burger Contest 2025 paraphrase un style culinaire où la technique rencontre l’audace. Les brunchs et tea times de la Brasserie Flâneur sont déjà des rituels en gestation, mêlant pâtisseries maison, recettes internationales et clins d’œil marocains maîtrisés.
Plus qu’un restaurant, Flâneur est un espace de sociabilité choisie, où le service précis n’empêche pas la décontraction. L’adresse coche toutes les cases d’un lieu à fréquentation mixte : cosmopolite, professionnelle, épicurienne.
Ces ouvertures ne sont pas isolées. Elles s’inscrivent dans une vision de transformation plus large du Sofitel Casablanca Tour Blanche, qui cherche à faire dialoguer son identité historique -alliance entre modernité urbaine et culture locale- avec les nouveaux codes de l’hospitalité premium. La mise en avant du savoir-faire culinaire devient ici un vecteur de distinction stratégique.
Par ces choix, l’hôtel s’aligne avec la philosophie globale de la marque Sofitel : proposer des expériences situées, enracinées dans une esthétique locale mais rehaussées par une lecture française du luxe discrète, élégante, narrative. À travers Min Koy et Brasserie Flâneur, le Sofitel Casablanca rejoint les adresses phares du groupe, telles que Sofitel London St James ou Sofitel Dubai The Obelisk, qui excellent dans la création d’univers gastronomiques cohérents avec leur ADN.




