11 juillet 2025

MGALLERY Le Médina Essaouira réinvente sa piscine MPOOL

La rénovation de la MPOOL se veut certainement une réécriture stratégique de l’expérience client au MGALLERY Le Médina Essaouira. Fait marquant : Loin du spectaculaire tapageur, l’hôtel opte pour une élégance feutrée, presque narrative. Ce nouvel espace aquatique semble raconter une histoire. Celle d’un Maroc entre deux souffles -l’un ancestral, l’autre contemporain- dans une destination qui elle-même comporte cette dualité.

L’architecture de la piscine joue en effet sur la rigueur des lignes et la douceur des matériaux, minimalisme formel et sensualité chromatique. Le choix des camaïeux de bleus et de beiges n’est pas décoratif, mais sensible : il mime les dialogues entre le sable, la mer et le ciel d’Essaouira, dans une cohérence chromatique qui apaise le regard et stimule l’imaginaire.

De surcroît, la grande réussite de la MPOOL réside dans sa polyvalence maîtrisée. Elle est tour à tour solarium lumineux, lounge discret, ou escale gourmande selon l’heure du jour. On y observe un refus du cloisonnement, un désir assumé de fluidité des usages, à l’image d’un luxe moderne qui privilégie la souplesse à l’apparat.

En cela, la MPOOL dépasse la fonction récréative pour s’ériger en « lieu » au sens fort du terme : un espace habité, traversé d’usages et de sens, qui parle aussi bien à l’esthète qu’au client en quête d’émotions vraies. On y vient pour s’imprégner d’une ambiance, faire corps avec un lieu, retrouver une temporalité plus lente.

Ce projet de rénovation s’inscrit dans une démarche plus large de la collection MGALLERY : transformer chaque adresse en capsule d’expériences mémorables. Ici, la mémoire du lieu ne s’efface pas sous les traits du neuf. Elle est au contraire réactivée. Les matériaux locaux, les références artisanales subtiles, la topographie du site même – entre la médina historique et l’ouverture océanique – participent à une forme d’ancrage identitaire rare dans l’hôtellerie de luxe.

La MPOOL n’est pas interchangeable avec celle d’un autre resort. Elle est profondément souirie. Non pas par accumulation de clichés décoratifs, mais par une lecture fine de la magie du lieu.

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