Selon nos informations, une seule candidature aura été déposée dans les délais pour les présidentielles du CRT Souss-Massa. Il s’agit du binôme Salaheddine Benhammane et Guy Marrache (y compris la liste du Conseil d’Administration), tous deux ex-présidents auparavant du même Conseil. Mandats durant lesquels du chemin a, certes, été accompli malgré des difficultés qui, au niveau de Guy Marrache, avaient fini par lui faire perdre patience et claquer la porte.
Toutefois, la date de tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire Elective n’est pas encore arrêtée mais le serait très prochainement, assure t-on.
En attendant, Salaheddine Benhammane et Guy Marrache peuvent se réjouir de trouver le terrain balisé devant eux par l’efficace Said Scally qui, reconnaissons-le, a fait bon ménage et consolidé les structures du CRT, en fédérant les principaux acteurs avec 32 Administrateurs et convaincu les 2 plus grands groupes représentés par Marrache et Benhammane en binôme avec un B E qui sont de gros calibres. Résultat : une équipe homogène à même d’accompagner le renouveau d’Agadir dans les règles. Certainement, le mérite de Scally d’être parvenu à rallier les professionnels de la région autour de la même cause implique qu’il sera toujours actif dans l’action associative de la nouvelle structure du CRT, en défendant le défendable et excluant le nuisible et le superflu. Il a mené la barque à bon port, comme on dit… Pour la bonne raison qu’il a démontré qu’il a cela dans les gènes et une règle de vie. Il a également montré qu’il a du courage quand il a accepté d’être Président pour phase transitoire pour assainir et construire. Les bons résultats son là pour le prouver. Donc, un maillon fort et incontournable dans la quête d’une reconstruction de la destination avec les partenaires publics, au moment où Agadir est en plein chantier avec un PDU en marche. Tant mieux… Dans tous les cas, le dynamisme dont le CRT Souss-Massa a fait preuve durant le mandat transitoire de Said Scally est édifiant à plus d’un titre comparativement à d’autres CRTs et associations professionnelles, en bute à de profondes anomalies structurelles. Qu’on le veuille ou non, le malaise associatif s’est bien installé dans les rangs professionnels. Il faut l’avouer, l’exercice rébarbatif de parler de l’action associative s’avère lassant et porteur au scepticisme. Car en ces temps de pures difficultés, le tissu associatif semble battre de l’aile quand il devait battre des 2 ailes pour une envolée plus salutaire. La plupart des associations professionnelles du tourisme se dessoudent au lieu de se solidariser, dans une sorte de tragicomédie dont on ne connaît ni le bout ni la finalité, sinon celle de l’éclatement pur et dur. L’exemple des voyagistes est, entre autres, plus édifiant, à cet égard, avec les développements que l’on connaît face au silence très passif de l’administration. Etat de fait qui peut s’expliquer de deux manières, soit c’est la malaise professionnel conduisant à une crise de confiance associative empêchant de sortir du bourbier financier causé par le manque aigu de business et du nombre très insignifiant de membres cotisants, ni plus ni moins.