Le Conseil du Développement et de la Solidarité (CDS), présidé par Mohammed Benamour, vient de publier, sur 136 pages, le Livre Blanc du déroulé des travaux du Symposium sur « l’Investissement : le Rôle de l’Etat Territorial » qui s’est déroulé le 08 février dernier à La Tour Hassan Palace Rabat et auquel ont massivement participé de grandes personnalités et décideurs du public et du privé.
De notoriété avérée, d’ailleurs, les symposiums du CDS ont régulièrement eu du répondant en attirant les plus grandes personnalités, invitées pour débattre de grandes questions dont le dénominateur commun prioritaire est le développement social et économique du Maroc dont le Président et le collectif du CDS en font leur principal objectif.
Cette capacité à réunir les différents intervenants clefs autour de la même table traduit la confiance publique et privée investie dans le bien-fondé des rencontres initiées par le CDS et le respect certain manifeste à l’égard de la personnalité de Si Benammour, élégant dans la vie et dans l’esprit, militant pour la bonne cause en toute citoyenneté pour le développement du Maroc.
Déjà la thématique du symposium de février est très inspirante et mobilisatrice d’énergies, faut-il reconnaître, puisée du discours royal prononcé à l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 11e législature, le 14 octobre 2022 : « Aujourd’hui, Nous misons sur l’investissement productif en tant que levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs ». Portant Si Benamour à réaffirmer, une fois encore, la mobilisation déterminée du CDS à contribuer dans la voie du développement tracée par Sa Majesté, en déclarant dans son intervention inaugurale que le CDS, qui compte parmi ses membres de nombreux dirigeants de PME et de grandes entreprises, « entend relayer l’Appel Royal visant à opérer un bond qualitatif pour que l’investissement privé atteigne les deux tiers de l’investissement total à l’horizon 2035. (…) Nous devons, tous, gouvernement et entreprises, nous mobiliser pour oeuvrer au maintien et au renforcement de la résilience et de la compétitivité de notre économie. Une résilience fortement appuyée par les orientations de Sa Majesté le Roi, qui a réitéré en octobre dernier devant le Parlement l’importance qu’il convient d’accorder, à côté de la question de l’eau, à la promotion de l’investissement, en l’érigeant comme une priorité nationale. Aujourd’hui, cet investissement a permis certes de financer des infrastructures de qualité dont nous sommes tous fiers : routes, autoroutes, ports, aéroports, gares, zones industrielles, zones logistiques, etc ». Et d’ajouter : « Mais notre ambition c’est aussi que l’investissement futur soit orienté davantage vers les secteurs productifs les plus créateurs d’emplois et de croissance. Pour plus d’efficience et de performance, il faut bien sûr investir plus mais surtout investir mieux ».
Pour défricher les différents chantiers de réflexion, d’éminentes personnalités et experts se sont relayés pour répondre aux différents axes de débats rapportés dans le Livre Blanc du symposium, à savoir:
-Les impératifs pour un chemin de résilience et de compétitivité ?
-Quelle nouvelle vision stratégique en matière d’investissement et les différentes mesures et instruments mis en place pour son accompagnement ?
-Dans quelles mesures la nouvelle charte de l’investissement, qui a redéfini, entre autres, le système des incitations, peut-elle insuffler une nouvelle impulsion pour la croissance du secteur privé, en particulier les PME et les entreprises exportatrices ?
-Comment le Fonds Mohammed VI peut-il être un catalyseur des investissements privés vers les secteurs économiques les plus prometteurs ?
-Les récentes réformes législatives sont-elles suffisantes pour réduire les distorsions de concurrence et les entraves au développement du secteur privé ?
-Quel serait le rôle du secteur privé dans la stratégie de l’investissement, ou comment libérer les énergies et faire adhérer les opérateurs à cette nouvelle stratégie?
Repères dont le contour a été magistralement détaillé dans la pertinence point-à-point par des intervenants de qualité et de poids décisionnel supérieur (voir tableau).
Enseignement : Cette capacité du CDS et, particulièrement, la personnalité charismatique de son Président Si Benamour, mobilisatrice de si grands calibres dans le pouvoir de décision, est très suggestive pour le tourisme, secteur à forte employabilité, mais toujours orphelin de ses Assises du Tourisme. Pourquoi ne s’en inspire t-on pas pour réactiver les assises, grâce à l’implication de volontés communes fédératrices tel qu’en est capable Si Benamour ?
A méditer sérieusement, à l’heure où le Gouvernement a finalement a érigé le tourisme en secteur économique stratégique, doté de sa feuille de route et des fonds qu’il faudrait pour le catalyser…
Rappelons-nous-en. Déjà en 2018, le CDS organisait à la Tour Hassan Palace un symposium international du tourisme. On s’en souvient encore de cette journée tellement riche en enseignements et en débats constructifs qu’on aurait dit des Assises du Tourisme. Le symposium a eu en effet beaucoup de mérite car il avait réussi à fédérer, pour réflexion, des personnalités publiques et civiles d’horizons divers, nationales et étrangères, réunies autour de la même cause : comment rendre le tourisme rentable, profitable à tous et durable. Pour faire le tour de la question, pas moins de 5 panels ont été montés rassemblant des acteurs et professionnels de bonne volonté. L’intérêt des actes du symposium et l’actualité impérieuse de celui-ci constituent toujours des pistes de réflexion pour donner au tourisme marocain le coup d’accélérateur qu’il faut. Intéressant !