22 novembre 2024

Après le drame, il y a la solidarité, il y a la vie…

Tellement bouleversés,la mort dans l’âme, que nous n’avons pas trouvé les mots à écrire face à l’hécatombe sismique qui a emporté des vies,anéanti des villages,massacré des patrimoines millénaires en à peine quelques menues secondes. Nous n’avons pas eu le courage de nos pensées qui nous assaillaient à mesure que nous assaillaient,impuissants,les images apocalyptiques rapportées par des chaînes de télévision,les vidéos prises par les rescapés désemparés appelant à l’aide. Tout cela stoppait net chez nous l’appétit de griffonner ce que nous étions capables de griffonner. Le malheur est tellement immense qu’il ne pouvait être contenu dans les tournures stylistiques ou les litanies et lamentations.

La tragédie qui a frappé la nuit du 08 septembre, durement dévasté les villages du Haouz majoritairement construits dans la précarité, est un caprice de la nature qui,le même jour,a sévi un peu partout dans le monde, où flots torrentiels ont emporté biens, infrastructures, populations et visiteurs sans que l’onde de choc n’atteigne des niveaux d’alarmisme trop prononcé tel que nous le vivons malheureusement au Maroc, à travers médias et réseaux sociaux interposés. De quoi faire peur aux plus téméraires de nos visiteurs qui, à force de subir les images et vidéos choc, n’ont plus envie d’être devant un mur de lamentations alors qu’ils ont fait le voyage vers un pays symbole de la joie de vivre, une destination terre de lumière pas de noirceur et de scepticisme.

Qu’à cela ne tienne ! Notre force,nous marocains, réside dans notre capacité de résilience et notre solidarité inscrite dans nos gênes. Nous l’avons démontré pendant Covid comme nous le montrons tous les jours lorsqu’il y a lieu. L’écosystème touristique sait se joindre à l’élan solidaire citoyen. Les associations qui le représentent ont,une fois de plus,répondu présent, en joignant leur action solidaire à celle de la société civile pour apporter aide aux rescapés du séisme à travers dons, hébergement,présence sur le terrain pour apporter l’aide qu’il faudrait selon besoins,même si les annulations de séjour pleuvent. Mais qu’importe,ils savent se surpasser quand l’enjeu est le citoyen et la patrie.

Il y a le drame et nous en pleurons, mais il y a aussi la vie à vivre et à reconstruire sur les gravats. Je ne sais pas si on peut dire Dieu merci, nos hôtels sont intacts, nos routes toujours praticables, nos aéroports et nos ports sont toujours tels quels. Où est-elle cette menace qui pousserait les touristes à annuler leurs séjours, si ce n’est dans le manque de communication marchés rassurante mais réelle incombant aux associations professionnelles régionales de Marrakech et d’Agadir, des administrations publiques pour corriger le faux et démontrer le vrai? Quelles démarches ont été entreprises collectivement auprès des TO, à part celles déjà réalisées par certaines entreprises du voyage auprès de leurs partenaires? Rien ?

Au lieu de subir, il faudrait réagir par de la bonne communication. Nous en avons les moyens, nous en avons les experts dans ce pays terre de lumière…

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